NEW GATE TRAVEL fête ses 20 ans d’existence cette année. Créée en mai 2002, l’agence de voyage spécialisée dans l’organisation de raid quad et voyage SSV dans le désert propose des destinations à l’étranger, dont la Mauritanie, Le Maroc, La Tunisie, La Roumanie… Jean Philippe, son patron, est un expert en matière de voyage, synonyme plus que jamais de plaisir pour les pilotes de quads et de SSV qui l’accompagnent dans ses aventures. Rencontre.
Propos recueillis par Sébastien Soulié – Photos : G. Piel, F. Tulane, X.R. et DR
LMDQ : « Comment a débuté l’aventure pour toi et New Gate Travel ? »
Jean-Philippe : « L’aventure a commencé en fait en 2000 quand j’ai accompagné des motards en Lybie en faisant leur assistance avec un camion prototype ex Dakar, un Renault 6×6. J’ai découvert que de riches particuliers voulaient partir en moto en toute liberté durant 15 jours dans des endroits exceptionnels très peu fréquentés. Le concept de rouler en toute liberté qui caractérise les raids New Gate était né ».
« Quelles ont été les premières destinations ? »
« La première destination a été immédiatement la Mauritanie en 2002. Les premiers quads étaient des 125 Breeze Yamaha. Mais rapidement, on a compris que les clients voulaient rouler sur des engins performants et nous avons acheté des Quads Suzuki : des 400 LTA 4×4, des 250 LTZ 2 roues motrices et surtout des 400 LTZ ».
« New Gate Travel, cela représente quoi aujourd’hui ? »
« Aujourd’hui, révolution internet oblige, je suis le seul à travailler en France pour les devis et les contacts clients après avoir eu jusqu’à trois salariés dans les années 2003 – 2008. 2008 a marqué un arrêt brutal de nos activités avec l’annulation du Paris-Dakar qui passait par Atar et la Mauritanie ».
« Que proposes-tu comme prestations ? »
« Aujourd’hui, notre matériel de raid propre est en Mauritanie où nous avons un camion Tatra 6×6 ex Dakar, deux 4×4 Toyota Hilux et 20 quads 400 LTZ récents, tous à injection en parfait état de fonctionnement. Notre base marocaine de Merzouga avec 10 quads automatiques CFMOTO et Goes, plus trois SSV CFMOTO 1000 a été arrêtée début 2022 ».
« Quelles sont les destinations actuelles ? »
« New Gate Travel ou Nouvelle Porte du voyage commercialise pour la saison 2022/2023 des raids tous compris avec fourniture des engins pour une durée de 3 à 8 jours dans divers pays : au Portugal, dans le nord région de Porto, avec des SSV RZR ou Can-Am Trail 2022, au Maroc, dans la région de Marrakech avec des quads CFMOTO et des SSV Can-Am Maverick 1000, au Maroc, dans la région de Merzouga avec des quads Can-Am Renegade et des SSV Can-Am Maverick 1000, en Tunisie, à Douz avec des quads Polaris Scrambler 1000 et des SSV RZR Polaris 1000, en Mauritanie à Atar, exclusivement avec des quads à vitesse Suzuki 400 LTZ, en Roumanie avec des quads et SSV Can-Am 1000 ».
« Le concept a-t-il toujours été la location de machines ou les participants ont-ils pu aussi venir avec leur machine ? »
« Nous n’avons jamais organisé de raids où les clients venaient avec leurs engins car nous n’avions soit pas le temps (Maroc, ndlr), soit que c’était difficile pour le transport (Mauritanie, ndlr) ».
« Quelle est la proportion de SSV dans tes sorties ? »
« En ce qui concerne la répartition quads/SSV, nous sommes certainement une exception car nous organisons plus de raids en quad qu’en SSV. Mais la demande en SSV est très forte et de nombreux clients voudraient revenir en Mauritanie avec leur femme ou leur compagne comme dans les années 2002/2005. C’est pourquoi nous allons acheter trois SSV pour les femmes exclusivement car les hommes sont incapables de conduire des « SSV de location » sans les renverser. On va probablement acheter des SSV Can-Am Maverick Sport 2022 pour la Mauritanie. En ce qui concerne la Mauritanie, si des clients peuvent transporter leurs engins quads et SSV sur place, il est tout à fait possible de rejoindre un de nos groupes sur place ».
« Quel est le profil type des participants ? »
« Notre clientèle est très variée et plusieurs de nos clients sont même venus faire plus de 10 raids avec nous en Mauritanie. Notre client-ami numéro 1 a fait 14 raids différents avec nous. Une très grande fidélité et beaucoup de nos clients reviennent d’année en année. Chez nous, ils trouvent la liberté totale de rouler dans les dunes sans suivre impérativement un ouvreur. Le client fait sa trace. C’est ce dont il rêve ! »
« Que viennent-ils chercher en priorité ?
« Si on parle de nos clients en Mauritanie, ce qu’ils cherchent avant tout, c’est la liberté de rouler sans entrave. Cela n’existe plus en Europe, encore un peu au Portugal ou en Roumanie, mais c’est tout ! Partout ailleurs, les contraintes environnementales restreignent la liberté de rouler. En Mauritanie, ils apprécient aussi de dormir à la belle étoile ou sous tentes khaïdales au milieu de nulle part. Les repas sont préparés par des cuisiniers mauritaniens qui se déplacent avec tout le groupe. Dernière chose, les quads 400 LTZ sont révisés midi et soir par des mécaniciens compétents et en 20 ans, jamais un client n’a pas pu finir un raid pour une raison mécanique. Merci aussi à Suzuki et au 400 LTZ ».
« Comment a évolué l’état d’esprit des participants à tes sorties ? »
« Les participants aux raids ont beaucoup changé. Grace aux SSV, il y a aujourd’hui beaucoup de raids qui se font en famille, que ce soit au Maroc, au Portugal ou en Tunisie ».
« Quel est ton meilleur souvenir au cours de toutes ses années ?
« Mon meilleur souvenir de raid se situe en Mauritanie en 2005 ou 2006. Il y avait un groupe hétérogène de clients, dont certains roulaient en 4×4. A la sortie du Fort D’El Gallaouyia, nous avons monté le bivouac dans des dunes à la sortie de la passe d’El Gallaouyia. Et durant la nuit, la tempête s’est levée et a tout renversé. Des clients couchaient sous les 4×4, d’autres dans les voitures ou sous le camion et les tentes Khaïmas se déchiraient les unes après les autres. Et là, un de nos employés mauritaniens appelé Jemal avait passé une partie de la nuit à tenir les bouts de toile qui se déchiraient dans une tente en disant : « C’est la vie, on ne connaît pas le désert si on n’a jamais vécu une tempête de sable ». Le lendemain matin, c’était la désolation, seuls le camion et les 4×4 n’avaient pas bougé. Certains quads étaient renversés ! Mais quelle émotion !
« … et les pires galères ? »
« Les pires souvenirs, il y en a beaucoup. Par exemple, en 2009, nous avions une base dans le Sahara occidental à Dakhla. Nous avions fait un raid vers le Sud avec un responsable militaire marocain qui nous indiquait les zones où il y avait encore des mines ! Il ne fallait pas sortir de sa trace sous peine de sauter sur une mine ! Ce n’était plus un raid, mais une galère. Autre mauvais souvenir, très récent, en février 2021 en Mauritanie, un client ouvre les dunes pour une dizaine d’autres. Il ne suit pas mes recommandations et au lieu de rester à droite des traces du camion, il coupe les traces du camion et on se retrouve au milieu de nulle part, perdu et en réserve d’essence. En fin d’après-midi, on réussit à sortir des dunes de l’Amatlich, mais… en panne d’essence. Et comme par hasard, les Cibi sont déchargées, la montre GPS ne marche plus, plus de réseau téléphonique et aucun moyen de communiquer avec l’assistance. Conclusion : on a passé la nuit par 0 degré à faire brûler un bosquet pour se réchauffer en rond autour d’un feu de fortune ».
« Quel est ton pays où l’aventure est la plus belle ?
« Il y en a trois qui me viennent à l’esprit. La Libye, où il est difficile de retourner actuellement à cause de l’assassinat de Kadhafi dont les Français sont tenus pour responsables. L’Algérie et surtout le Sud algérien et la région de Djanet où je rêve de m’installer et fonctionner comme à Atar avec des vols toutes les semaines pour franchir les dunes avec des quads sportifs 400 LTZ. A noter que certains opérateurs comme Thagoulmoust Aventure y organisent des raids en 4×4 qui font envie. Il y a enfin la Mauritanie, car on arrive à barouder une journée sans jamais voir personne. Et l’accueil dans le désert des nomades qui y vivent est exceptionnel !
Quel est le format de sortie idéal selon toi ?
« La sortie idéale dépend des engins dont on dispose et aussi du pays. Si on prend le Maroc, c’est facile à organiser dans le désert car il y a des auberges dans le désert qui ont tout le confort désiré : lits épais, eau chaude, repas excellents, liaisons Wifi et sécurité à tous les étages. Si on prend la Tunisie, c’est le bonheur pour ceux qui aiment le sable et les dunes. Le pays est petit, le désert manque un peu de vie, mais les contraintes sont nulles et les nuits en bivouacs sont magiques. Si on prend la Mauritanie, le pays est immense et les raids sont variés à l’infini. Depuis la crise, on se concentre sur des raids magiques au Nord et au Sud d’Atar, mais il y a plein d’autres circuits à faire comme des raids le long de l’océan au Banc d’Arguin, ou alors aller voir les mines de fer de Zouerate au Nord du pays, ou encore aller voir les derniers crocodiles à Matmata au Sud-Est du pays. A noter qu’en janvier 2022, avec le groupe Hubert Cloué, nous sommes allés découvrir les crocodiles avec un groupe de 13 personnes pendant 10 jours. C’était fabuleux ! »
« Quelles sont aujourd’hui les demandes les plus fréquentes des participants ? »
« Les demandes les plus fréquentes des participants sont de pouvoir rouler en toute liberté sans suivre la trace d’un ouvreur et aussi de passer la nuit en bivouac ou à la belle étoile. Dernière chose hyper importante, la maintenance des engins qui doit être constante et efficace. Un engin en panne intermittente est une galère pour un participant qui finit par « craquer ». Les groupes les plus sympas sont constitués d’une dizaine de personnes qui aiment faire la fête et raconter leurs aventures le soir ».
« Quel regard les locaux que tu croises portent-ils sur notre discipline ? »
« La perception est variable selon les pays. En Roumanie ou au Portugal, les gens sont heureux de voir du monde et on est toujours bien accueilli. Au Maroc, tout dépend des activités dans la région où roulent les quads. A Merzouga par exemple, les activités de location de quads sont une institution, mais il y a beaucoup de personnes qui viennent en 4×4 assister au coucher de soleil, des personnes qui font des « bains de sable » contre l’arthrose ou des personnes qui font des méharées et pour qui le quad, qui fait du bruit, doit être banni des dunes. Mais dans le reste de la région, les berbères aiment les visiteurs. En Tunisie, le désert n’est pas très peuplé et il n’y a pas de mouvement anti-quad notable ».
« Les raids itinérants ont-ils toujours la côte ou les demandes concernent davantage des circuits en boucle ? »
« Tout est fonction du type de raid proposé. Si les clients viennent avec leurs quads et leurs SSV, il est beaucoup plus facile d’organiser la maintenance avec des circuits en boucle ou en étoile car tout est sur place. Si l’opérateur loue les engins sur place comme pour nous au Portugal, au Maroc, en Mauritanie ou en Tunisie, les raids itinérants sont plébiscités car les bivouacs sont montés au bout du monde dans certains cas, ou ils logent dans de petites auberges intimistes dans le désert ».
« Pourquoi les raids itinérants sont-ils plébiscités, mais peu proposés aux clients ? »
« Car ils demandent une organisation très lourde. En Mauritanie, pour un circuit de 10 clients, il y a 10 personnes qui accompagnent ! En effet, un camion Tatra 6×6 ex-Dakar et deux 4×4 Toyota Hilux suivent le groupe. Il y a les trois chauffeurs, les mécaniciens, des monteurs de tentes, des faiseurs de pleins d’essence, des cuisiniers, des aide-cuisiniers… C’est le prix à payer pour avoir un raid en toute liberté ».
« Comment ton regard a évolué sur la pratique du quad ? »
« Quand on a commencé les raids itinérants en Mauritanie après 2002, on a essayé tout un tas d’engins pour trouver quel était le meilleur pour un circuit « sable et dunes ». On a essayé des quads Suzuki – 400 LTA, 250 LTA, 400 LTZ, 250 LTZ -, des quads Yamaha – 450 YFZ et 700 Raptor -, des quads Kawasaki, notamment trois 700 KFX à la puissance démoniaque, des quads Polaris – 500 Scrambler et des 500 Predator -, des engins Honda, notamment des ATC. En 2004, on a eu sept Yamaha Rhino 660, les premiers qui sont arrivés en Europe et … en Afrique ! Mais les Rhinos, qui marchent très bien au Maroc par exemple, n’étaient pas adaptés à la Mauritanie où le sable est très, très mou. Ils se plantaient en permanence ! Mais les femmes qui ont conduit des rhinos en Mauritanie vers 2004 – 2006 veulent revenir conduire des SSV. Mais on n’en a plus car la maintenance d’un SSV est multipliée par 5 vis-à-vis d’un quad et les risques d’accident sont bien plus importants (plantage, retournement, casquette …) ». La conclusion de tous ces essais d’engins est que l’on s’est orienté vers le type d’engins le plus fiable possible, le plus joueur dans les dunes, le plus léger (moins d’accidents). Ce quad est le fameux 400 LTZ Suzuki. En 20 ans, on a dû en acheter une cinquantaine ! A noter que nous sommes allés jusqu’en Allemagne en 2019 pour acheter les derniers 400 LTZ à injection qui sont d’une fiabilité exceptionnelle. On change les filtres de la pompe à injection à chaque circuit, on change les chaînes secondaires tous les cinq circuits et on change les pneus quand ils sont entaillés et c’est quasiment tout pour les grosses réparations ! »
« Dans quelle mesure la covid a perturbé ton business ?
« Elle a beaucoup perturbé le business. Si on prend le Maroc, les vols ont été arrêtés entre fin novembre 2021 et le 8 février 2022 et tous les circuits annulés. En plus, à cause du Covid, les frontières au Sud Maroc à Gargarate, à la frontière de la Mauritanie, ont été fermées durant 2 ans et ont été ouvertes en mars 2022. Au Nord du Maroc, la frontière avec l’Espagne a été fermée elle aussi à cause du Covid et aussi à cause la guerre du Polisario. Cette frontière a été rouverte seulement en avril 2022. En ce qui nous concerne, nous avons pu organiser des raids en Mauritanie en novembre 2021, janvier, février et mars 2022. Mais tout a été très compliqué entre les annulations de vols de la Royal Air Maroc et les procédures relatives au Covid qui changeaient toutes les semaines. Mais « on l’a fait » ! »
« Le tourisme mécanique offroad a-t-il selon toi évolué dans le bon sens ou a-t-il été « dénaturé » par la montée en puissance de nombreuses machines, avec des SSV de près de 200 chevaux par exemple ? »
« Personnellement, je n’ai pas été perturbé par l’augmentation de puissance des engins de raid car nous utilisons le même type d’engins depuis 10 ans, à savoir les 400 LTZ. Par contre, aujourd’hui les clients veulent rouler avec les derniers engins SSV de chez Polaris, Can-Am, Yamaha ou Segway ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces engins existent au Maroc à Merzouga. Comment est-ce possible ? Un mystère ! Au mois d’avril 2022, j’ai roulé avec des clients avec des Can-Am Renegade 570 et des SSV Can-Am 1000. Et j’ai pris un pied pas possible dans les dunes avec le Can-Am 1000 ! Une révélation ! J’étais resté sur le roulage avec des 660 Rhino et on est passé de la préhistoire au 21e siècle ! J’ai donc décidé d’acheter pour la prochaine saison 2 ou 3 Can-Am 1000 sport de 95 chevaux pour que les femmes de mes clients puissent venir. Pourquoi les femmes ? Car elles sont plus méthodiques et suivent les conseils des guides dans les dunes ! Pour la location des SSV à des hommes au Maroc par exemple, les loueurs demandent des cautions en espèces ! De fortes cautions de 2000 € pour un quad à 5 000 € pour un SSV ».
« La sécurité est-elle plus difficile à assurer au fil de l’évolution des machines et des pratiques ?
« C’est la priorité dans notre business. Quand j’ai débuté il y a 20 ans, je m’étais dit que si un jour un client décédait sur un de mes raids, j’arrêterais tout de suite. Etre organisateur de raids est une « usine à stress » ! Alors, laissez partir dans la nature des SSV avec 200 chevaux frise l’inconscience ! On risque que les clients se perdent et plus grave, qu’ils aient des accidents dans des zones impossibles ! Avec de tels engins, il faut une organisation sans faille. Je cite l’exemple d’un confrère qui a voulu organiser un raid en novembre 2021, en Mauritanie avec des clients qui sont venus avec leurs propres SSV. Cet organisateur a fait appel à un Mauritanien pour la maintenance, mais pour le reste, il n’avait pas reconnu « un de mes parcours ». Conclusion : dans la Guelb Er Richat – « l’œil de l’Afrique » selon Thomas Pesquet -, il a perdu deux clients en SSV une nuit entière sans dommage, heureusement, mis à part le stress extrême et le froid de la nuit. Je ne vous dis pas les noms d’oiseaux prononcés par les « perdus ». Et qui les a retrouvés ? Le Mauritanien de l’assistance. On ne peut pas organiser n’importe quoi dans n’importe quel pays ! Aux clients d’être vigilants dans leur choix de prestataire ».
« Les quads actuels sont-ils selon toi mieux adaptés au franchissement dans les dunes que par le passé, étant donné qu’ils sont bien plus lourds que les Suzuki 2 roues motrices que tu utilises le plus souvent ? »
« Les quads actuels ne sont pas adaptés pour surfer des dunes comme les 400 LTZ, mais ils offrent un confort royal sur les pistes. Et si on franchit les dunes de face comme avec des Can-Am Renegade par exemple, on peut tout de même prendre beaucoup de plaisir ! »
« Quelles sont les prochaines échéances pour Newgate Travel ? »
« Pour mémoire, j’ai trois rêves pour la nouvelle saison, à savoir organiser, au Maroc du côté de Merzouga, un raid spécifique pour les ATC, les 3 roues, les ancêtres des quads. J’ai une petite collection personnelle de 6 engins : 3 Yamaha Tri-z 2005 et 2006, deux Honda 200 x et depuis cette année un 250 Honda R de 1985. Le deuxième rêve est de pouvoir m’installer en Algérie avec un camion Tatra et des quads 400 LTZ pour surfer les dunes du côté de Djanet. Le troisième est de pouvoir retourner en Lybie, mais je n’y crois pas ! »
« Un mot pour conclure… »
« Je pense que la demande de raids en SSV va exploser, mais ce sont les conditions pour louer des engins sur place qui va être problématique car si le quad 400 LTZ est en principe plus costaud que le client, il n’en est pas de même pour les SSV. Si le pilote va à fond avec un SSV de location, tout casse, sans compter le risque d’accident avec des clients moins expérimentés que les quadeurs. Je persiste et signe : La sécurité avec les raids en SSV, c’est de faire conduire les femmes qui ont un instinct de survie supérieur ».
Contact : newgate-travel.com
Téléphone : 04 50 46 90 23 et 0953804069.