Le Suzuki Kingquad dans l’histoire

la question de savoir quels sont les baroudeurs les plus marquants de l’histoire, les marques japonaises ont apporté les premières réponses avec Yamaha et son Grizzly 700, Honda avec le Rincon 680, Kawasaki avec son Brute Force 750 mais aussi Suzuki et son Kingquad 750. Il était le chef de file de la firme nippone, avec un potentiel important pour partir à l’aventure. Mais ce n’est pas le seul modèle de la gamme Suzuki qui a marqué l’histoire.

LT125

1983 : Cette année est à marquer d’une pierre blanche, car elle a vu l’avènement du premier quad que nous connaissons encore maintenant. Cette première est à mettre à l’actif de Suzuki avec son Quad Runner LT125. Il disposait d’un moteur de 125 cm3, couplé à une boîte de vitesses manuelles à 5 rapports. Son gabarit très restreint ne permettait pas aux grands gabarits de s’en servir et bien entendu, il n’était pas homologué donc limité à un usage sur terrain privé.

Kingquad 400

D’une conception rustique, le Kingquad 400 offre à partir de 2004 un bon compromis entre travail et loisirs. Ce modèle est animé par un monocylindre 4 temps refroidi par liquide de 376 cm3. La suspension est assurée par des triangles superposés à l’avant et un bras oscillant à l’arrière. Ce moteur est associé à une classique transmission par variateur, qui dispose des gammes longue et courte et de la marche arrière. Pour lui offrir une grande polyvalence, le Kingquad 400 est équipé d’une transmission intégrale débrayable. Mais pas de moteur électrique pour prendre en charge l’engagement du pont avant. Cette tâche est confiée à une commande par câble, synonyme de robustesse et qui met à l’abri des éventuels problèmes électriques. Pour souligner sa vocation utilitaire, le Kingquad 400 dispose de robustes porte-bagages avant et arrière et d’un treuil.  En 2008, un nouveau style est proposé pour ce quad compact mais d’une grande polyvalence. En 2007, certains pays ont pu profiter d’un Kingquad 450, premier 4×4 à injection du segment 450 cc. 

Kingquad 500

A partir de 2008, le Kingquad 500 entre en scène, en remplacement du 450. Ce quad Suzuki s’inscrit dans la cour des modèles de 500 cm3 haut de gamme, à l’instar des Yamaha Grizzly 550, Arctic Cat 550, Can-Am Outlander 500 ou Polaris Sportsman 550. Il est animé par un monocylindre de 493 cm3 alimenté en essence par un système à injection. Il dispose d’un blocage de différentiel du pont avant, d’un système de frein multidisque à bain d’huile à l’arrière. Il dispose de la direction assistée en version XP dès 2011, tandis que la version standard est dépourvue de cette technologie. Excellent franchisseur, il se caractérise par une belle qualité de fabrication et un équipement riche, avec porte-paquets avant et arrière, jantes aluminium, prise 12 volts, treuil de série. Cette machine polyvalente va régaler les nombreux utilisateurs, particuliers comme professionnels. Car il se montre à l’aise dans tous les domaines, en mode utilitaire comme lors de longues virées en randonnée. Il se caractérise aussi par une grande agilité, une belle qualité de fabrication, mais aussi par un tarif haut placé. 

Kingquad 700

En 2005, Suzuki montre d’un cran en dévoilant ce modèle, qui 4×4 intègre un gros moteur monocylindre à injection. Il s’agissait d’ailleurs à ce moment-là du premier modèle à injection chez Suzuki. Il était reconnu pour sa puissance, sa suspension indépendante, le système de freinage multidisque à bain d’huile scellé. A noter que le moteur était incliné vers l’avant de 48 degrés pour un placement optimal dans le châssis. Doté d’un monocylindre, 4 temps de 695 cm3, il dispose d’une transmission via un variateur automatique, une suspension avec double triangles et amortisseurs avant et arrière. C’est le fer de lance de la gamme Suzuki, construit autour d’un robuste châssis tubulaire. Puissant, il est redoutable en franchissement. Bien entendu, comme il est de coutume sur ce segment, il reçoit une transmission intégrale débrayable. Il n’y a guère que la légèreté de son train avant à haute vitesse qui requiert une certaine attention. Avec une longueur de 212 centimètres et une largeur de 121 centimètres, le Kingquad 700 affiche des dimensions supérieures à celles de ses principaux concurrents (Yamaha Grizzly, Kawasaki KVF 750, Honda Rincon 680). Malgré des dimensions imposantes, le poids à sec de la machine est maîtrisé, puisque le Kingquad 700 accuse un poids de 272 kilos sur la balance. Ce qui lui confère un avantage indéniable dans les zones de franchissement.

Kingquad 750

2008 : Le 750 est une belle évolution du Kingquad 700. Il deviendra vite le nouveau chef de file de la marque Suzuki. Ce modèle est animé par un moteur optimisé. En augmentant l’alésage du cylindre à 104 mm, Suzuki augmente la cylindrée de son vaisseau amiral de 695 à 722 cm3. Ce moteur 4 temps gagne en puissance, en couple, avec une meilleure réponse à l’accélérateur et un meilleur rendement. Esthétiquement, le Suzuki Kingquad 750 s’inscrit dans la lignée de tous les gros baroudeurs du marché de son époque. Il offre un gabarit trapu et des dimensions généreuses comparables aux ténors du segment. Mais là où le Kingquad ne fait pas comme tout le monde, c’est au niveau de son moteur, puisqu’il est animé par un gros monocylindre. Affichant une cylindrée de 722 cm3, cette mécanique alimentée par un système d’injection est vraiment brillante et explosive. C’est sans la moindre difficulté qu’elle parvient à déplacer les 305 kg à vide de la machine. Il est associé à une classique transmission par variateur offrant la gamme courte. La transmission intégrale débrayable dispose d’un dispositif de blocage intégral du différentiel avant. L’adoption de l’assistance de direction en 2010 le rendra nettement moins physique à conduire. Côté équipement, rien ne manque sur ce gros baroudeur qui dispose de série d’un treuil Warn ou de jantes alu. Il va évoluer peu au cours de ces dernières années, avec une belle série limitée baroudeur avec coffre, bumper et un kit déco original. Cette absence d’amélioration pour cet excellent quad dur au mal est valable pour le marché français, l’évolution se poursuivant encore pour cette machine hors de nos frontières. Comme le Brute Force 750 de Kawasaki ou le Grizzly 700 de Yamaha, il reste efficace mais le constructeur japonais n’entend pas miser sur lui. 

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